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L’Employee Advocacy, le nouveau levier de l’innovation RH avec Maud Grenier

Dans un contexte de guerre des talents, les entreprises doivent redoubler de créativité et d’innovation pour se différencier, attirer et fidéliser. En première ligne des problématiques de recrutement et de gestion des ressources humaines : la marque employeur, un sujet d’image et de notoriété, indissociable de la présence sur les réseaux sociaux.
L’Employee Advocacy fait partie de ces innovations RH qui permettent de combiner marque employeur et réseaux sociaux. Maud Grenier, entrepreneure, conférencière et TopVoice LinkedIn, partage son expertise sur le sujet à l’occasion de la dernière interview Work 3.0 de freelance.com.

https://youtu.be/jPkxJN2feuU

L’employee Advocacy : Késako ?

Avec un début de carrière entre grands groupes, startups et entrepreneuriat, Maud Grenier affiche un parcours professionnel riche, durant lequel elle traite de nombreuses problématiques RH : forte croissance des équipes (pour une startup devenue scaleup), recrutement à l’international, travail en remote, automatisation des taches dans la fonction RH. Forte de ces expériences, Maud décide, à 34 ans, de se lancer comme indépendante. Son dada : l’Employee Advocacy, une pratique aux bénéfices multiples qui commence à se développer en entreprise.

« L’Employee Advocacy, que l’on pourrait traduire par ‘ la promotion de l’entreprise par ses employés ‘, est une pratique récente qui consiste à s’appuyer sur les collaborateurs pour faire résonner le message de l’entreprise », explique l’experte. En misant sur la notoriété personnelle des employés et sur leur pouvoir de conviction, l’Employee Advocacy permet, selon Maud Grenier, d’atteindre 2 types d’objectif. D’une part un objectif business ; la communication sur les réseaux sociaux permettant de toucher une cible très connectée. D’autre part un objectif RH et recrutement, grâce une meilleure attractivité et visibilité auprès de potentiels collaborateurs.

Mettre en oeuvre l’Employee Advocacy : la marche à suivre

« Grâce à l’Employee Advocacy, on constate plus de 56% d’engagement supplémentaire sur le recrutement. L’impact du message est en effet décuplé par la force sociale. C’est pourquoi l’Employee Advocacy doit être un sujet RH, mais aussi un sujet d’entreprise plus global », affirme Maud Grenier.

Si les chiffres parlent d’eux-mêmes, reste à savoir comment mettre en place ce genre de méthode. Pour l’experte, il s’agit tout d’abord de fédérer l’équipe de direction autour de la prise de parole sur les réseaux sociaux. « Les membres de la direction doivent eux-mêmes s’exprimer sur les réseaux, pour montrer l’exemple », conseille Maud Grenier. La définition des objectifs est une 2e étape cruciale : derrière une stratégie d’Employee Advocacy, l’entreprise peut en effet avoir des attentes d’ordre commercial (objectifs business), d’ordre RH (objectifs de recrutement) ou d’ordre marketing (objectifs de notoriété). La raison qui motive la mise en place d’un programme d’Employee Advocacy doit ainsi être définie de façon précise, pour en garantir la réussite. Troisième point : évaluer le niveau de maturité digitale de l’entreprise, un critère plus important que la taille pour le succès de ce type de projet.

Une fois ces éléments stratégiques posés, il s’agit d’identifier, parmi les collaborateurs, ceux qui pourront jouer le rôle d’ambassadeur. Leur niveau d’activité, d’influence et la taille de leur communauté sur les réseaux sociaux sont à prendre en compte pour effectuer ce choix. Il faudra ensuite les former à communiquer pour l’entreprise. Et éventuellement créer un système d’automatisation pour faciliter leur travail, que ce soit sur la partie création de contenu ou diffusion. Enfin, la performance d’un programme d’Employee Advocacy pourra être évaluée au travers des KPIs préalablement établis.

« Alors que le recours à des cabinets constitue une solution ponctuelle de recrutement, l’Employee Advocacy représente au contraire un investissement de long terme dans l’actif de l’entreprise (les salariés). Si on compare cela à une problématique marketing, ça reviendrait à choisir le SEO plutôt que le SEA », conclut Maud Grenier.

En tant que Responsable Marketing Digtal & Communication au sein du Groupe Freelance.com, je me suis passionné par le monde du travail avec notamment le bien-être au travail, la stratégie digitale des entreprises ou encore la communication.

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